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Umicore et l’ancien site minier de St-Félix-de-Pallières: remise en état et protection du site

Dernière mise à jour: 23 mai 2022

Quelles ont été les activités d’Umicore à Saint-Félix-de-Pallières ?

L’activité minière à Saint-Félix-de-Pallières a débuté au 19ème siècle en vue d’exploiter un sous-sol riche en zinc et en métaux dérivés. Le Gard est une région qui bénéficie naturellement des zones d’un environnement géologique à forte teneur en arsenic, plomb, antimoine et cadmium. Le début de l’exploitation minière dans la région date d’ailleurs de l’époque romaine.

En 1913, la concession minière est reprise par la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne, intégrée plus tard à Union Minière, le prédécesseur d’Umicore. Les métaux extraits sont utilisés pour produire du zinc raffiné permettant notamment de protéger l’acier contre la corrosion (clôtures, équipement routier,…) et des matériaux de construction tels que des gouttières, des éléments de toiture et de bardages.

C’est en 1971, soit près de 60 ans plus tard, qu’Union Minière décide de fermer les mines de Saint-Félix-de-Pallières, pour des raisons économiques.

A la suite de l’ouverture de la procédure de renonciation à concessions, Union Minière, et après Umicore, a réalisé les travaux de remise en état du site et de protection de la zone sensible (digue à stériles), conformément aux exigences des pouvoirs publics. La renonciation à concession a été acceptée par l’Etat français en 2005.

Dans le cadre de la renonciation des concessions l’ensemble des installations minières ont été détruites à la demande de l’Etat. Contrairement à d’autres exploitations de la région, aucune construction n’a été conservée et depuis 50 ans la forêt a maintenant en partie recouvert l’ancien site faisant presque oublier le passé minier du site.

Depuis l’arrêt définitif des travaux miniers, Umicore n’a jamais quitté la région et surveille très régulièrement l’état de ses parcelles, et plus particulièrement celle sur laquelle est située l’ancienne digue à stériles. Il est à noter que mis à part la digue, Umicore n'est pas propriétaire des terrains se trouvant dans le périmètre de l'ancienne mine.

Quels travaux ont été entrepris par Umicore pour remettre en état les zones sensibles ?

Dans le cadre de la procédure de renonciation aux titres miniers, Umicore a remis l’ancien site minier en état, conformément aux exigences des pouvoirs publics et en prenant en compte ses caractéristiques géologiques. La parcelle sur laquelle est installée l’ancienne digue à stériles est la seule à avoir fait l’objet de restrictions particulières.

Une première phase a consisté au réaménagement et à la mise en sécurité des anciennes installations minières (destruction des bâtiments, comblement des ouvertures, réhabilitation et remise en état du site).

L’ancienne digue à stériles a fait l’objet de travaux de confinement et d’installation d’un système de drainage spécifique :

Un système de drainage des eaux pluviales a été installé comprenant notamment un fossé ceinturant la digue et une buse la traversant de part en part afin d’éviter la percolation des eaux de surface dans l’ancienne digue. Elle a entièrement été couverte d’une couche d’argile et remodelée. Elle a été couverte ensuite d’une couche de 30 à 50cm de sol végétalisé pour être protégée et insérée dans le paysage.

La parcelle sur laquelle est située l’ancienne digue à stériles est grevée de servitudes d’usage et fait encore l’objet d’une surveillance régulière par Umicore Cette surveillance consiste à des visites et entretiens régulier (au moins quatre fois par an) par une entreprise locale, la rédaction de rapports de visite sur l’ état général et la réalisation de travaux d’aménagements et d’entretien si nécessaire, notamment du fossé de ceinture et de la buse de drainage de la digue.

Des travaux supplémentaires sont-ils prévus sur la zone dite « de la digue à stériles » ?

En coopération avec l’Etat, Umicore a entamé en 2016 des travaux pour maintenir et améliorer le confinement des résidus de laverie de la digue, propriété du groupe (recouvrement des zones érodées, végétalisation, travaux sur les enrochements pour interdire les accès, etc.).

En décembre 2016, un cahier des charges a été élaboré conjointement avec la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DREAL), en accord avec le Préfet, en vue de réaliser une nouvelle étude géotechnique approfondie, qu’Umicore avait accepté de prendre à sa charge, en intégralité. Cette étude a permis de formuler des recommandations de travaux pour améliorer encore un peu plus la gestion de la digue.

En 2021 Umicore a procédé au remplacement intégral de la couverture de la digue pour assurer le bon confinement des résidus pour les années à venir. 

Après l'arrêt de l'exploitation minière après de nombreux siècles d'activité et les travaux d'assainissement, la nature a suivi son cours. Cela donne une fausse impression d’une zone de récréation, alors que sa seule destinée était l'extraction de minéraux.

Il est à noter que mis à part la digue, Umicore n'est pas propriétaire des terrains se trouvant dans le périmètre de l'ancienne mine.

La population locale est-elle tenue régulièrement informée ?

L’entreprise est toujours restée sur place et est en dialogue régulier avec les autorités locales quarante ans après la fin de l’exploitation minière. Différentes consultations publiques ont été menées et plusieurs sessions d’informations ont été organisées à l’époque des travaux liés à la procédure de renonciation aux titres miniers avec le concours de la sous-préfecture.

Depuis 2016, les autorités publiques ont mis en place un Comité de suivi et d’information (CSI) sur le site de la Croix-de-Pallières réunissant l’ensemble des parties prenantes, y compris les associations de riverains. Umicore a ainsi participé à toutes ces réunions, sans exceptions. Ces réunions visent à informer la population locale des différentes initiatives en cours par les autorités.

Sous supervision de la DREAL, les communes concernées ont  également entrepris des travaux de panneautage sur certaines zones à risques en vue d’informer les éventuels promeneurs sur ces terrains.

Les associations de riverains ont été régulièrement informées de l’avancement de ces travaux.

Last update: 23 may 2022

What activities did Umicore carry out in Saint-Félix-de-Pallières?

Mining activity in Saint-Félix-de-Pallières began in the 19th century with a goal of extracting a subsoil rich in zinc and related metals. The Gard is a region that naturally benefits from areas of high arsenic, lead, antimony and cadmium content in its geological environment. The beginning of mining in the region dates back to Roman times.

In 1913, the mining concession was taken over by the Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne, which later became part of Union Minière, the predecessor of Umicore. The extracted metals are used to produce refined zinc to protect steel against corrosion (fences, road equipment,...) and construction materials such as gutters, roofing and cladding elements.

In 1971, nearly 60 years later, Union Minière decided to close the Saint-Félix-de-Pallières mines for economic reasons.

Following the opening of the procedure for the relinquishment of mining concessions, Union Minière, later on Umicore, carried out the work to rehabilitate the site and protect the sensitive area (tailings dam), in compliance with the requirements of the public authorities. The French State accepted the relinquishment of the concession in 2005. 

As part of the relinquishment of the concessions, all mining facilities were demolished at the request of the State. Contrary to other operations in the region, no construction has been preserved and for the past 50 years the forest has now partially covered the old site, which almost makes one forget the mining past of the site.

Umicore has never left the area since the mining operations ceased and regularly monitors the condition of its plots, especially the one on which the old tailings dam is located. It should be noted that, apart from the tailings dam, Umicore does not own the land within the perimeter of the former mine.

What rehabilitation works has Umicore undertaken in the sensitive areas?

As part of the mining relinquishment procedure, Umicore has rehabilitated the former mine site in full compliance with the requirements of the public authorities and taking into account its geological characteristics. The parcel on which the former tailings dam is located is the only one that was subject to specific restrictions.

The first phase consisted of redeveloping and making safe the old mining installations (destruction of buildings, filling in of openings, rehabilitation and restoration of the site).

The old tailings dam was contained and a specific drainage system was installed:
A drainage system for rainwater was installed, including a ditch surrounding the dam and a conduit running through it to prevent surface water from percolating into the old dam. It was completely covered with a clay layer and reshaped. It was then covered with a layer of 30 to 50cm of vegetated soil to be protected and inserted into the landscape.

The parcel on which the old tailings dam is located is subject to use easements and is still regularly monitored by Umicore. This monitoring consists of regular visits and maintenance (at least four times a year) by a local company, the reporting of the overall state of the site and the carrying out of improvements and maintenance work if necessary, in particular of the ring ditch and the dam's drainage nozzle.

Is further work planned on the so-called "tailings dam" area?

In 2016, in cooperation with the State, Umicore began work to maintain and improve the containment of the tailings from the dam (covering eroded areas, revegetation, work on riprap to prohibit access, etc.). Specifications were drawn up jointly with the Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DREAL), in agreement with the Prefect, to carry out a new in-depth geotechnical study, which Umicore had agreed to fully fund. This study resulted in recommendations for work to further improve the management of the dike.

In 2021 Umicore proceeded with the complete replacement of the dam cover to ensure proper containment of the tailings for the years to come. 

After the cessation of mining after many centuries of activity and the reclamation work, nature took its course. This creates a misleading impression of a recreational area, when the area’s only purpose was the extraction of minerals.

It should be noted that apart from the dam, Umicore is not the owner of the land within the perimeter of the former mine.

Is the local population kept regularly informed?

Forty years after the end of mining operations, the company has remained on-site and is in regular dialogue with local authorities. Various public consultations have been conducted and several information sessions were organized at the time of the works related to the relinquishment of mining concessions with the assistance of the sub-prefecture.

In 2016, the public authorities established a Monitoring and Information Committee (CSI) at the Croix-de-Pallières site, bringing together all stakeholders, including local residents' associations. Without exception, Umicore has participated in all these meetings. The purpose of these meetings is to inform the local community of the various initiatives that the authorities are taking.

Under the supervision of the DREAL, the municipalities involved have also undertaken signage work in certain risk areas in order to inform potential walkers on these lands.

The local residents' associations have been regularly informed of the progress of this work.